Il est né du confinement, une période de remise en question
. Les activités étaient à l’arrêt. Cela m’a permis d’avoir ce temps
dont on manque très souvent quand on est mère de famille et femme
active.
J’ai eu la chance de vivre ce confinement dans de bonnes conditions, dans
une maison, avec un grand jardin.
J’ai pris le temps de cuisiner les recettes de ma mère, passer du temps
avec les enfants…
Et je me suis dit, pourquoi ne pas
faire un livre qui s’adresse aux femmes, avec des conseils mode,
sportifs,
des petites astuces qui m’ont aidée quand j’étais enceinte, mes
engagements, mon parcours…
Je voulais consigner tout ça aussi pour mes
enfants.
Vous évoquez les deux Karine : la Karine
Ferri des plateaux télé (Danse avec les Stars, entre autres) et la
Karine Gourcuff, femme d’un « homme exceptionnel » et mère de deux
enfants de 3 et 5 ans.
Partagée entre Paris et le Morbihan, comment trouvez-vous l’équilibre ?
Ça peut paraître délicat. Mais, c’est aussi plus simple
. Dans le Morbihan, je mène une vie comme tout le monde. Je vais
chercher mes enfants à l’école. Je promène mes chiens en forêt.
Je troque mes talons contre des baskets. Je suis difficilement joignable
pour être toute à ma famille.
À Paris, j’essaie de condenser en une semaine ce que j’aurais fait en
trois semaines. Je travaille beaucoup.
C’est le yin et le yang.
Vous êtes l’épouse du Plœmeurois et
ex-footballeur Yoann Gourcuff que vous avez rencontré en 2011.
Vous dites que c’est votre « tout ». Votre couple, une évidence ?
Oui. Il y a des choses qui ne s’expliquent pas. Les
sentiments et l’amour ne se contrôlent pas.
Et de cet amour sont nés deux enfants. Il n’y a rien de plus fort.
Vous n’avez jamais voulu médiatiser
votre couple. Pour vivre heureux, vivons cachés ?
Nous sommes en effet très pudiques, discrets. Dans une
société où l’on montre tout, c’est un choix de vie.
Les seules fois où l’on se montre, c’est pour faire passer des messages,
sur l’adoption animale,
es causes caritatives pour les enfants…
C’est pour cela qu’on le voit quasiment
que de dos dans le livre ?
Il n’y a aucune photo inédite. Toutes ont déjà été
publiées sur Instagram, pour partager de grands bonheurs (mariage,
grossesse).
Le reste relève de la sphère privée. On voit toujours mes enfants de dos
également.
Depuis quand vivez-vous à Plœmeur ?
Au moins trois ans. Avant, Yoann était footballeur et on
vivait à Lyon, Rennes, Dijon.
La Bretagne vous a-t-elle gagné ?
Oui, c’est calme, on a la mer à proximité. Les enfants
peuvent aller à la plage en sortant de l’école.
On aime les grands espaces, pour faire du vélo, courir, promener nos deux
chiens, regarder la mer déchaînée quand il y a des tempêtes…
Mais je garde toujours le Sud (d’où elle est originaire) dans mon
cœur.
Dans le livre, vous donnez vos bonnes
adresses locales, comme la crêperie du Gaillec ou le marché de
Merville.
Vous y allez souvent ?
De temps en temps… Il y a beaucoup de monde. Or, je le
fuis un peu ici.
En Bretagne, j’aime être au calme. Les Halles de Merville sont fabuleuses.
Elles proposent des produits locaux exceptionnels. Flexitarienne,
j’aime beaucoup les produits de la mer.
Vous dédicacerez votre livre à la
librairie plœmeuroise Sillage. Vous y avez vos habitudes ?
Oui, c’est une petite librairie typique, dans la ville de
naissance de mon mari. Il y a une valeur affective.
J’ai dû décaler la date car je suis un peu souffrante.
 |
