1 - D'après l'article
du journal Ouest France du 13.3.2017
Yann Tatibouët publie les aventures de deux héros entre dieux
celtes, l’au-delà et créatures fantastiques.
Ce sont :
Les portes de l’autre monde.
Gwendoline et Tristan découvrent qu’il existe des portes entre la
Terre et l’au-delà (avallon en breton),
où vivent les dieux celtes,les morts et des créatures fantastiques.
C’est le fil conducteur de la nouvelle série de livres jeunesse,
Les portes de l’autre monde, lancée par Yann Tatibouët
.« Parfois, ces créatures viennent sur Terre pour commettre des
forfaits.
Nos deux jeunes mènent l’enquête afin de les empêcher de nuire,
détaille
l’auteur.
Grâce à un vieux grimoire, ils trouvent le moyen de franchir les
portes et de pourchasser ces créatures. »
Cette série est
publiée chez Coop Breiz
et est illustrée par Stéphane Heurtaut.
L’auteur
publie aussi actuellement La sorcière de Guerlédan,
le 12ième tome de la collection Ar bed all
(Le club de l’au-delà), en collaboration avec son ami bonoviste,
Hugues Mahoas.
On retrouve le thème de la mort et de l’au-delà dans ces ouvrages.
Les morts ne peuvent pas reposer en paix dans l’autre monde
car ils n’ont pas résolu un problème sur Terre.
Les trois héros aident alors un fantôme à régler ce souci.
« Avec les ados, il n’y a pas de tabous. Ils savent que cela
existe »,
assure l’écrivain qui, en tant qu’instituteur, connaît bien les
goûts des jeunes.
Il faut aussi d’autres ingrédients pour les captiver
:«
Du suspense, de l’humour et de l’aventure. »
Militant de
la culture bretonne
La culture bretonne est au cœur des
créations de cet écrivain bretonnant.
« Je baigne dedans depuis tout petit. Je transmets ma passion de
la culture celtique,
qui a été trop souvent mise aux oubliettes. C’est mon côté militant. »
À la manière des conteurs, Yann
Tatibouët est un passeur d’histoires avec,
notamment, sa collection L’histoire de Bretagne
racontée aux enfants.
Chaque tome, de la préhistoire à la Révolution française, aborde les
grandes périodes de l’histoire bretonne autour d’un lieu
emblématique.
Et ça marche.
Le rythme des publications
s’accélère depuis trois ans avec cinq ouvrages par an.
L’auteur aurait trouvé, lui aussi,les clés pour ouvrir les portes… des
éditeurs et des jeunes lecteurs!
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-D'après l'article
de CATHERINE LOZAC'H du journal Le
Télégramme du 12.03.2018
Roman jeunesse. Un duo local pousse
« Les Portes de l'autre monde »
« Je fais une pause sur la littérature adultes.
En dehors des prix prestigieux,
les romans adultes se vendent peu.
Au contraire, la littérature jeunesse est
florissante
. On peut y connaître le plaisir d'un petit succès et surtout voir
qu'on fait rêver des lecteurs »,
explique Yann Tatibouët.
s'associent pour une
nouvelle série jeunesse. L'auteur Yann Tatibouët et
le dessinateur Stéphane Heurteau ouvrent les portes de la culture celtique.
En 2014, vous lanciez Ar Bed All, le club de l'au-delà. Pourquoi une nouvelle
série jeunesse ?
Dans cette première série, je me concentre sur les
esprits.
Ni morts, ni vivants, ils sont coincés dans notre monde.
Le 12e tome
d'Ar Bed All doit sortir dans un mois.
Mais j'avais envie d'explorer une autre
facette aussi vieille que le monde celtique :
les passages vers l'autre monde,
le monde des Dieux, des morts et des créatures féeriques.
À de très rares
moments, comme à la Samain, les humains peuvent passer dans l'autre monde.
Les différents tomes sont indépendants ?
Oui, car je voulais que les lecteurs puissent choisir un tome en fonction de la
créature centrale :
l'elfe, le korrigan ou la sirène, pour l'instant.
Mais il y
a quand même un léger fil conducteur :
il y a un secret dans la famille des
jumeaux Gwendoline et Tristan. Un secret qui nourrit le contexte.
Finalement, ces livres sont aussi une porte vers la culture bretonne.
C'est une
mission que vous accomplissez avec rigueur ?
Pour faire vivre la culture, il y a les cours de langue, de danse, de musique...
et la littérature jeunesse. Beaucoup d'enfants aujourd'hui n'ont jamais entendu
parler de l'Ankou.
Chacun de ces livres a comme trame de fond une « réalité » de
la tradition orale.
Depuis que je sais lire, je lis cette tradition.
Un
écrivain, c'est cela :
un gros mangeur qui se nourrit de tous les plats et à un
moment se sent prêt à faire la cuisine pour les autres.
Il n'est pas question
d'étouffer les enfants avec une encyclopédie,
mais de leur faire vivre cette
culture à travers des aventures, des oeuvres de fiction.
Pourquoi avoir choisi le dessinateur vannetais Stéphane Heurteau comme complice
?
Pour faire une bonne série, il faut deux univers qui s'intègrent.
Nous n'avions
jamais travaillé ensemble, mais je connaissais son travail sur les univers
féeriques.
Et vous Stéphane ?
Stéphane Heurteau, illustrateur :
j'ai déjà réalisé quelques ouvrages en
jeunesse, comme la famille Lutinou chez Coop Breizh.
C'est là que j'ai connu
Yann. Son projet m'intéressait tout simplement.
(Biographie et petite bibliographie sur
https://www.bedetheque.com/auteur-2103-BD-Heurteau-Stephane.html
)

Heurteau Stéphane
Vous aviez carte blanche pour le dessin. Qu'est-ce qui vous a guidé ?
Je ne me suis pas spécialement inspiré d'un style ou des
personnes
en particulier pour Tristan et Gwendoline, je l'ai fait au feeling en
concertation avec l'auteur.
Je choisis quelque chose de simple : du crayon de
bois, retravaillé en numérique pour créer des effets en harmonie avec l'univers
de la série.
Pratique:
« Les Portes de l'autre monde », aux éditions Beluga (Coop Breizh).
Dès
8 ans. Prix : 8 €. Trois tomes sortis.
http://www.coop-breizh.fr/1063-les-portes-de-l-autre-monde |